Retrouvez ici les créations des élèves de 3eB et 3eD autour du roman
Les Petites Reines de Clémentine Beauvais
Le dessin narré
de Thaïs, Maellys et Marie 3eB
L’interview de Mireille Laplanche
par Liséa 3eB
La bande annonce
d’Eléa 3eB
La suite alternative de Celia
Il hoche la tête et sirote son champagne, regardant vaguement autour de lui comme s’il essayait de trouver une excuse pour ne pas me parler.
– Laplanche, répète-t-il. Une parente du philosophe, peut- être ?
Moi, sonnée:
– Quel philosophe ?
– Jean Laplanche. Grand penseur français, psychanalyste, écrivain. Il n’est pas de votre famille ?
– Non.
– Dommage.
Mon cerveau hurle à ma bouche de s’ouvrir un peu, Allez, allez, on se motive, c’est quoi cette grande bouche que ne sert à rien, et voilà Klaus qui détourne un peu la tête, il va partir si ça continue, allez, vas-y, putain mais parle !
– Vous avez eu ma mère comme élève il y a quinze ans et demi !? me suis-je écriée
– C’est très probable? Quel était son nom ?
– Patricia…Patricia Laplanche.
– Oui, Patricia je m’en souviens, elle était une élève brillante qu’est-elle devenue ? me demanda-t-il
Mais c’est pas possible, il n’a toujours pas compris ce que j’essaye de lui faire comprendre…
– Elle est prof de philo à Bourg-en-Bresse en terminale. lui répondis- je, d’un ton sec.
Il baissa la tête avec un air dépité comme s’ il pensait que ma très chère mère avait fait une grande carrière.
– Je vous ai envoyé de nombreuses lettres mais vous ne les avez sûrement jamais lu ou même lu.
– Que me disiez vous dans ces lettres ?
Pendant un instant mon visage s’est figé, je réfléchis au fait qu’il était mon père mais ne le savait pas, que depuis tout ce temps il ignorait avoir une fille. Au fait qu’il avait désormais fondé une famille et au désordre que cette nouvelle pourrait mettre dans sa vie mais il fallait que je lui dise. Il avait le droit de le savoir et j’avais le droit de connaître mon vrai père.
– Je vous disais que j’était une grande fan de vos œuvres, allez Mireille dis lui ! mais aussi que j’avais quinze ans et demi…
Je vis son visage passer d’un beige avec des nuances de caramel à un blanc, vraiment très blanc. Je pense qu’il a enfin compris.
– J’essaye depuis un quart d’heure de vous faire comprendre que vous êtes sans aucun doute mon père… Je ne veux pas du tout m’incruster dans votre vie mais je trouvais juste, le fait que vous le sachiez. Vous avez une fille !
Je vous laisse inventer une suite ou garder celle qui existe déjà mais je me devais de changer la fin qui m’a énormément déçue et déplu.