Pourquoi en effet continuer à apprendre la langue latine, cette langueancienne – et non « morte » puisqu’elle est encore parlée – au XXIème siècle ?
La réponse est simple : pour comprendre le monde dans lequel nous vivons…
Si nous raisonnons en termes de rentabilité immédiate, le Latin en soi ne sert à rien. Mais si nous prenons le temps de regarder autour de nous, les traces des Romains sont visibles partout et en toutes choses :
– l’architecture de nosbâtiments publics tout d’abord nous rappellent la romanisation dont nous sommes les héritiers,
– nos références culturelles ensuiteà travers les mythes et leurs héros, à travers la philosophie et la politiquepuisent leurs sources dans le monde antique,
– notre langue enfin est abondamment imprégnée de mots latins, parfois intacts, parfois transformés mais souvent bien reconnaissables (agenda, post-scriptum, lavabo, numéro, minimum, maximum …)
En effet,
NOUS PARLONS TOUS LATIN SANS LE SAVOIR
et, dans notre vie quotidienne, la langue latine nous interpelle à chaque coin de rue ou dans les rayons des supermarchés que nous fréquentons. Il suffit de regarder autour de soi pour en être convaincu : au hasard, un véhicule ULYSSE, l’entreprise ITINERIS, les produits NIVEA, le dentrifice VADEMECUM, les nettoyants AJAX… la listeserait longue et variée.
Bref, ici la curiosité ne peut être qu’une qualité et nous pouvons clamer bien fort avec Mme Jacqueline de Romilly, éminente helleniste et académicienne hélas aujourd’hui disparue :
Le latin ne sert à rien,
DONCATOUT!